Catégorie : LE BLOG DE JO99

ZONE DE TURBULENCES

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Je fume ma cigarette en regardant ce monde qui s’effondre.
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Plus un seul repère dans cette société malade. Les hommes d’affaires ont acheté notre liberté de penser. Ils ne veulent pas lâcher leur pouvoir. Seul les chiffres sur des écrans hi-tech ont de l’importance. Un nouveau fascisme s’installe de plus en plus rapidement pour maintenir un système déjà mort depuis longtemps. Plus personne ne dirige rien et les marionnettes impuissantes des gouvernements ne font plus illusion.

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Mes contemporains semblent devenir fous. Ils ne rêvent plus, ils pleurent des larmes de misère. Ici des caméras dans les rues, des restrictions en tous genres, des lois de surveillance de nos vies, de la faim et là bas on vend des armes pour mieux piller les richesses … Les boucs émissaires sont toujours les mêmes, ces salauds de pauvres qui profitent de notre système, ces salauds d’étrangers qui fuient la guerre pour venir mourir sur nos plages et maintenant ces salauds d’artistes et leurs subversives idées de liberté. C’est l’heure du chacun pour soit. « Consommez les produits de la patrie! » qu’ils disent. Je les vois tous recroquevillés en manque d’oxygène redoutant l’étouffement. Un air de déjà vu si évident… Mais je n’ai pas peur. J’attends l’explosion finale.

Je suis prêt.

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L’ILLUSION DE L’AMOUR

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Tu disais m’offrir la lumière et tu m’as empoisonné. J’ai avalé ton ombre jusqu’à me perdre moi même. J’ai voulu t’offrir la beauté et j’ai du agrandir ma laideur. Combien de temps me faudra t’il pour me désintoxiquer ? Combien de cicatrices de ton âme noire que j’ai aimée va t’il rester en moi ?

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J’ai été faible devant toi. Tu es une puissante sorcière et j’ai failli y laisser ma peau.
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Bientôt je ne te haïrais plus car en vérité, tu n’as jamais existé que dans mon esprit…
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LA FAUSSAIRE MASOCHISTE

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Tu as planté l’arbre du mensonge au fond de mon cœur. Tu m’as ouvert ton cœur et tu me l’as fait remplir de merde. Tu portais le masque de la tricherie. Tu parlais de liberté parce que tu étais prisonnière d’un autre. J’ai redoublé d’efforts pour te conquérir alors que tout était mort avant même de naitre et tu le savais. Tu n’as pas eu le courage de toi même m’entrainant inéluctablement dans ta chute.

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Puissent ces mots te tuer en moi une dernière fois. Je ne t’aime plus.
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