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Je ne me débats même plus dans mon immolation. Je me consume. Je n’en peux plus de bruler de milles feux. Ma température refuse de descendre. Je souhaite l’éruption finale qui réduirait toute source de vie en cendre. Il fait si chaud dans mon brasier. L’enfer est bel et bien sur terre. Les diables jouent en moi. J’ai trop péché et les sévices que je
subis ne sont que ma pénitence méritée.
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Ce sont mes jambes qui ont lâchées les premières. S’en est suivi par mes yeux et aujourd’hui c’est mon cœur qui saigne à mort.
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Quand à mon âme …
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Je ne veux plus être un ange de feu. Je veux mourir complètement une nouvelle fois pour redevenir phœnix et m’élever de nouveau dans les
cieux orangés.
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Je suis l’incroyant qui y croit encore.
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Une nouvelle fois ma peinture m’échappe. Je ne la maitrise plus. Je ne la contrôle plus. Elle me torture en se refusant à moi. Je la cherche éperdument. Duel dans un néant psychédélique. Gerbe à la commissure des lèvres. Remise en question numéro 6789. Forte dépression en vue. Le tonnerre gronde au loin. Pitié, donnez moi la puissance. Je suis humble devant vous. Je ne suis rien, vous êtes tout. Faites de moi votre serviteur. Que je sois le canal de votre expression.
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Exhibitionnisme maladif, jeu dangereux et pathétique, tenter d’éviter une vie pour rien. Réveil difficile, enchainer les maux pour jouer au martyr, dans quelle étagère ?
Si seulement j’avais appris à mentir, si seulement je savais compter, je pourrais illusionner. Un tour de passe passe maitrisé au lieu que tout ne passe.
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Demain, la flatterie ne m’atteindra plus. Mon sadomasochisme explosera mes tripes à la vue de tous. Et je jouirais enfin dans tout mon sang étalé. Mon rire sarcastique volera à travers toutes ces cités de nos vies merdiques. Je répandrais mon chaos dans une ridicule grandiloquence. Ma maladie contagieuse se jouera de vous. Je vous entrainerai tous. Et dans un soupçon de lucidité je vous dirais : » Partez tous. Vous n’êtes que des pantins victimes de ma folie. Ne pénétrez plus dans mon monde.Je n’aime que moi. »
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J’AI TRAVERSÉ LES PORTES DE LA FOLIE PLUSIEURS FOIS. L’INCROYABLE CONNAISSANCE ACQUISE ME TORTURE. SI BELLE ET MAJESTUEUSE, J’AIMERAI TANT L’OUBLIER ET DORMIR ENFIN.
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LA QUALITÉ ET LA QUANTITÉ DES OEUVRES PROPOSÉES À NOTRE PUBLIC DEVRAIT ÊTRE AMÉLIORÉES DANS LES MOIS À VENIR.
EN NOUS EXCUSANT POUR LA GÈNE OCCASIONNÉE.
AU FOND DE MON TROU, J’ATTENDS LA DERNIÈRE PELLETÉE QUE LA LUMIÈRE S’ÉTEIGNE UNE BONNE FOIS POUR TOUTES.
