FIN DE PROGRAMME (68) – CE QUE L’ON NE PEUT PAS DIRE

Les temps sont décédés.

Les traumatismes boivent du rouge sur de la musique binaire. Les langues se délient en souvenir des horreurs communes. Le loup doit cesser d’aboyer pour ne plus être agneau. L’empreinte de l’odeur doit disparaitre de l’esprit. Les tentacules de la pieuvre sont miel et douceurs pour l’ignorant. Le sage déraisonne devant le comptage méthodique de la destruction reconstruction personnelle. La colère dévorante sert l’inaction et la beuverie. L’omniprésence de l’œil borgne est faussée par la réalité. La détresse du playmobile est salvatrice. L’évidence sera sacrifiée sur l’autel des sentiments pratico-pratiques. Les fracassés de la vie ne reconnaissent pas les compteurs. Celui qui doit se taire hurlera des mots faussement insensés. Le vampire se limera les dents jusqu’au premier rayon de soleil. La chatte aimante ne désire que le trône et se fiche de vos genoux. La folie n’est que raison muselée. Les cycles sans fins ne mènent qu’à la fin. Le pauvre a oublié sa richesse. La tristesse apportent des espoirs moribonds. Les je de maux obscurs se cachent à la la lumière du n’importe qui. L’échappatoire ne peut qu’exploser pour exister. Le ridicule tue à petits feux éteints. L’exhibition sacrificielle donne à rire gras aux fêlés du cube méthodique. Le hasard est inconscience volontaire. Monsieur cauchemar avale la beauté inexistante. Le silence nourrira la pourriture secrète. La paix c’est la mort.

Si la bouteille est finie, d’écrire tu arrêteras.

Paf !