Acrylique et encre sur toile châssis 18X31
L’ANGE D’EAU
PINOCCHIO
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Je n’ai jamais su mentir. J’avance sans masque. Toutes mes émotions se lisent sur mon visage sans que je ne les maitrise. Je suis dans l’obligation d’avoir une vie droite. Je suis un livre ouvert, un pur à la sensibilité apparente. Le handicap c’est que j’imagine que tout le monde est comme moi alors parfois je ne vous comprends pas.Je m’offre à vous tous, entièrement, constamment sans crainte et sans protection. Mes vices et mes vertus sont pour vous que vous soyez ma boulangère ou mon ami.
Je suis un enfant qui découvre le monde avec ses deux gros yeux bien ouverts.
Je suis un artiste.
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ÉTAT D’ÂME
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Au delà des apparences, au delà de la morale, au delà de la logique, au delà de la bien-pensance, je refuse d’atterrir. Inspirer le monde et expirer ses malheurs. Inspirer et expirer sans fin, encore, toujours plus, toujours plus loin, de plus en plus profond. Je me révèle à moi même au fond de ma propre folie et de mes fragilités. Je nous vois tous dans nos illuminations. Je suis celui qui sait, celui qui sent. Je n’ai plus peur. Je n’ai jamais été aussi fort que dans cette détresse ensoleillée.
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Ici les orages succèdent au ciel bleu dans un rythme effréné. Le feu des cieux me donnent l’amour. Les larmes du grand-haut me lavent. La grande étendue bleue m’apaise. Les nuages m’enveloppent de leur labyrinthe.
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Au delà des apparences, au delà de la morale, au delà de la logique, au delà de la bien-pensance, je refuse d’atterrir. Inspirer le monde et expirer ses malheurs. Inspirer et expirer sans fin, encore, toujours plus, toujours plus loin, de plus en plus profond. Je me révèle à moi même au fond de ma propre folie et de mes fragilités. Je nous vois tous dans nos illuminations. Je suis celui qui sait, celui qui sent. Je n’ai plus peur. Je n’ai jamais été aussi fort que dans cette détresse ensoleillée.
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Ici les orages succèdent au ciel bleu dans un rythme effréné. Le feu des cieux me donnent l’amour. Les larmes du grand-haut me lavent. La grande étendue bleue m’apaise. Les nuages m’enveloppent de leur labyrinthe.
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J’irai jusqu’à l’épuisement total. Je ne m’arrêterai que lorsque mes derniers muscles m’abandonneront ou que ma cervelle explosera de tant de savoirs.
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Je ne suis plus de votre monde. Je ne l’ai jamais été.
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Je vole.
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J’irai jusqu’à l’épuisement total. Je ne m’arrêterai que lorsque mes derniers muscles m’abandonneront ou que ma cervelle explosera de tant de savoirs.
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Je ne suis plus de votre monde. Je ne l’ai jamais été.
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Je vole.
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